Pour mieux comprendre la manière dont fonctionne notre dispositif d'assainissement et de détartrage de l’eau, nous vous expliquons ci-dessous les informations dans les grandes lignes.
Tout d’abord, l'eau de distribution entre dans la boule du Cristalinn par le bas, via une section cylindrique (sur le pôle Sud de la boule). Dès l’entrée dans l’appareil, la vitesse chute considérablement. L’eau traverse alors un premier tamis et y rencontre une masse de roche volcanique qui occupe les deux premiers godets.
Puisque le mouvement de l'eau est ascensionnel, elle traverse des agrégats en émulsion. Ainsi, aucune bactérie ne peut incuber dans notre appareil, contrairement aux adoucisseurs qui fonctionnent par percolation. Le passage au travers d’autres matières absorbantes aurait tendance à favoriser le tassement et le développement bactérien.
Enfin, il faut aussi savoir que notre dispositif d’adoucissement offre le maximum de ses capacités pour un débit normal de 3 à 4 bars, mais aussi pour les débits faibles jusqu’à 2 bars. Ces niveaux de pression sont favorables à la transformation de calcite en aragonite, autrement dit des carbonates de calcium sous forme de minuscules bâtonnets hexagonaux.
Les roches volcaniques du Cristalinn ont une granulométrie étudiée pour leur fonction et sont dépoussiérées et débarrassées de toute bactérie dans un four à 250 °C avant d’être placées à l’intérieur de la boule. Ces masses catalytiques comportent aussi des traces d'hydroxyde de strontium. Ce dernier réagit au contact de l'eau et s'interpose dans la formation de ces bâtonnets. Les roches jouent donc également un rôle en empêchant les agglomérations de calcite.
L’aragonite constituée dans notre adoucisseur d’eau ne peut donc pas s’agglutiner tant que le réseau reste à une pression comprise entre 2 et 4 bars, et ce quelle que soit la température. Tous les autres résidus de calcium préalablement formés et présents sous forme de dépôts sur les parois des tuyauteries et des appareils seront emportés par le flux d’eau en même temps.
Dans le troisième godet, nous faisons chuter considérablement le taux de bactéries et ceci grâce à des charbons actifs particulièrement sélectionnés. Ils ont en effet une action assainissante en plus d’augmenter les qualités organoleptiques de l'eau en éliminant notamment le goût de chlore.
L'eau est alors au sommet de la tour des masses catalytiques, rencontre un passage plus large qui fait chuter sa vitesse.
Le système de dégazage élaboré contenu dans le Cristalinn permet d'optimiser le phénomène d'élimination des anhydrides carboniques. Nous évacuons ainsi les éléments corrosifs, la toxicité et nous empêchons les formations de boues dans les installations en circuit fermé. Les gaz ainsi libérés se dirigent vers la cheminée de dégazage, elle-même reliée à un purgeur automatique.
C’est à cette étape-là que le mouvement descendant commence, réduisant encore la vitesse, soit 8,5 fois moins rapide qu'à l'entrée. La réduction de vitesse est l'élément indispensable afin d’assurer le parfait dégazage.
Une fois que cette opération est terminée, l’eau entame cette fois un mouvement ascendant vers le pôle nord, où se situe son conduit de sortie. Il s’agit là de rendre à l'eau son aspect fractal, c'est-à-dire sa structure naturelle d'eau de source. Autrement dit, nous redynamisons l'eau, par le vortex naturel qui se trouve dans le Cristalinn.
Il est important de rappeler ici qu’aucune perte de pression n’est à déplorer lors du passage de l'eau dans le Cristalinn. Toutes ces étapes avec leurs différents passages et changements de vitesse se produisent de manière totalement invisible pour les consommateurs.